Un continuum d’autodétermination pour la motivation
Une sous-théorie de la théorie de l’autodétermination, appelée théorie de l’intégration organismique existe. Elle détaille les différentes formes de motivation extrinsèque et les facteurs contextuels qui favorisent ou entravent l’internalisation et l’intégration de la réglementation pour ces comportements.
Les types de motivation et de régulation dans le cadre de la théorie sur l’automotivation (Deci & Ryan, 2008, d’après Jean Heutte, 2011)
Dans le cadre de la théorie de l’intégration organismique, Ryan & Deci (2000) proposent trois catégories de motivation sur un continuum d’autodétermination :
La motivation intrinsèque (MI),
Quatre types de motivation extrinsèque (ME)
L’amotivation (AM)
Chacune des catégories identifiées dans la théorie de l’intégration organismique décrit des types de motivation théoriquement, expérimentalement et fonctionnellement distincts.
Le continuum d’autodétermination est le reflet du degré selon lequel les individus estiment être à l’origine de leur propre comportement :
Au plus nous nous situons à droite du continuum, au plus l’origine de causalité est perçue comme interne, car les comportements sont volontaires et autonomes.
Au plus nous nous situons à droite du continuum, au plus l’origine de causalité est perçue comme externe, car des facteurs externes sont responsables de l’initiation des comportements individuels.