Métacognition, réflexivité et autorégulation
La métacognition, la réflexivité et l’autorégulation sont des synonymes. Elles interviennent dans les apprentissages.
La métacognition consiste à avoir une activité mentale sur ses processus mentaux liés à l’apprentissage :
Comment est-ce que j’apprends ?
Qu’est-ce que je connais ou ne connais pas ?
Comment puis-je réaliser cette tâche ?
Qu’est-ce que je comprends ?
Elle est une prise de conscience et amène à des prises de décision. Elle est imparfaite et soumise à des biais cognitifs.
Elle peut améliorer l’apprentissage et la réalisation de tâches. Elle rassemble dès lors les différentes composantes de l’apprentissage.
La métacognition est donc la capacité de l’individu à appréhender une situation-problème en s’appuyant sur ses compétences, et ce afin d’atteindre un objectif spécifique (Pintrich, 2000).
Elle regroupe trois composantes :
Des connaissances : sur soi-même, sur l’environnement, sur la cognition et sur les stratégies cognitives.
Des compétences :
Le suivi ou monitoring métacognitif. C’est le suivi conscient de l’activité en cours, et l’évaluation de celle-ci. Elle permet d’estimer un écart face à des objectifs.
Le contrôle métacognitif. Une fois un écart détecté, il s’agit d’agir pour le réduire. On va poursuivre, arrêter ou adapter le traitement cognitif en cours. Il implique également la planification des tâches.
Des expériences :
C’est l’expérience consciente de ce que l’on est en train de faire. L’expérience permet la mobilisation des compétences et connaissances métacognitives, tout en tenant compte de l’état émotionnel et motivationnel.