Préparer la planification des tâches scolaires
L’élève s’installe chez lui dans son espace de travail pour faire ses devoirs, travailler sur des productions à plus long terme ou pour étudier afin de se préparer à des évaluations à venir. Il est utile qu’il prenne le temps de répondre aux questions suivantes :
Quelles sont mes échéances prochaines en matière de devoirs, d’évaluations et de productions ?
Que dois-je préparer, comprendre, étudier, pratiquer, réaliser ou m’entrainer à récupérer actuellement ?
Quelles sont les consignes, conditions, critères et attentes spécifiés par les enseignants pour ces différentes tâches ?
Quelles sont les unités de matière concernées par ces différentes tâches et quels sont les objectifs d’apprentissage correspondants ?
Combien de temps va nécessiter la réalisation des différentes tâches, ainsi que l’assimilation et la consolidation de chaque unité de matière ou de chaque ensemble d’objectifs d’apprentissage ?
Concrètement de quel volume en temps de travail puis-je disposer dans mon emploi du temps hebdomadaire et comment puis-je le répartir ?
Est-ce que mon mode de planification actuel est-il pleinement rigoureux pour gérer la réalisation de ces différentes tâches ? Quelles améliorations suis-je susceptible d’introduire si je réfléchis à mes expériences antérieures ?
Une fois les réponses à ces questions obtenues, dans un premier temps, l’élève peut créer ou mettre à jour une planification (sous format papier, en version digitale ou au sein d’un agenda). Celle-ci présente au minimum sur une ou idéalement deux semaines, toutes les périodes disponibles et les principales échéances prochaines. Ce support de planification peut avoir été mis à sa disposition dans le cadre scolaire par un enseignant dans le cadre d’une formation à la méthode de travail.
Dans un second temps, l’élève procède à une répartition des tâches dans la planification. Dans la logique d’une maitrise durable des objectifs d’apprentissage, il y a deux temps à considérer :
La phase d’étude ou de pratique initiale :
Durant celle-ci s’établissent la compréhension et un premier apprentissage ou une première version des productions.
Elle est relativement longue et unitaire et gagne à se faire d’un bloc pour un ensemble de matière donné. S’il y a plusieurs parties à un travail, ils peuvent constituer différents blocs.
La phase de consolidation ou de révision des productions initiales :
Elle implique plusieurs instances de récupération et de correction des erreurs et des oublis dans le cas d’une préparation à une évaluation.
Elle implique de se réserver un temps de révision ou de relecture pour repasser en revue ou finaliser une production initiale.
Ces instances de récupération des contenus étudiés et de rétroaction peuvent être relativement courtes et sont réparties dans le temps jusqu’à l’échéance. Ces instances de récupération avec rétroaction permettent d’associer l’effet d’espacement et de récupération.
Dans le cas de la relecture ou de l’amélioration d’une production, laisser un temps entre la production initiale et la relecture permet de prendre plus facilement du recul pour repérer des améliorations souhaitables.