Où réviser ?
Si nous voulons vraiment étudier et apprendre, nous devons éliminer les distractions (réseaux sociaux, email, téléphone, musique, écrans, etc.) à la fois au premier plan et à l’arrière-plan. C’est utile, même si nous avons l’impression que cela ne nous dérange pas. Nous devons prendre l’habitude d’étudier dans un environnement calme, silencieux et sans va-et-vient.
Des recherches ont montré que le fait de déplacer constamment son attention d’une tâche à l’autre rend l’apprentissage moins efficace et induisent un mode multitâche.
Cependant, notre cerveau n’est pas très doué pour dissocier le contexte de l’apprentissage lui-même.
Nous nous rappelons plus facilement des connaissances apprises dans l’endroit même où nous les avons apprises. De même, l’état d’esprit dans lequel nous sommes au moment de l’apprentissage a intérêt à correspondre à celui où a lieu la récupération.
Si nous avons étudié dans un lieu, nous avons intérêt à être évalués dans le même lieu, car cette similitude va favoriser la récupération en mémoire. Il y a une amélioration du rappel lorsque les contextes d’étude et de test correspondent.
Cependant, il y a une manière de contourner cette difficulté. La variabilité des environnements d’étude permet de produire des performances plus élevées que les environnements d’étude inchangés.
Concrètement, il est utile lorsque nous avons étudié des contenus dans un endroit particulier (un bureau, une chambre, une bibliothèque…) de la revoir dans différents endroits dans le cadre d’une pratique espacée. L’usage de flashcards se prête remarquablement bien à la démarche. En procédant de la sorte, nous échappons à cet effet de correspondance bénéfique du contexte et nous améliorons même la qualité de l’apprentissage qui en découle.