Agir face à un premier diagnostic de déficit lié à une perturbation mineure en gestion de classe
Dans la logique d’une gestion de classe, les élèves ont pu bénéficier d’un enseignement explicite des attentes comportementales et par la suite, l’enseignant exerce sa vigilance. Il offre une rétroaction positive spécifique pour renforcer l’acquisition des comportements attendus et leur transformation en habitudes. Il offre également une rétroaction corrective en cas de manquements constatés.
Même avec la mise en œuvre la plus cohérente et la plus optimisée de pratiques préventives à l’échelle de l’école, certains élèves feront toujours des erreurs d’apprentissage en matière de comportement social.
En général, lorsque des élèves n’expriment pas les comportements attendus, deux raisons dominent et sont interprétables dans le cadre de la théorie de l’autodétermination :
Un déficit d’habilité :
Il y a une absence de connaissances ou une compréhension insuffisante du moment où il faut utiliser le comportement attendu.
Il y a un besoin de compétence de l’élève afin d’être motivé intérieurement à déployer l’habileté ou la connaissance.
Un déficit de performance :
Les compétences sociales sont connues, mais il y a un échec à exécuter le comportement attendu à des niveaux acceptables ou dans les bonnes circonstances.
Si l’élève n’est pas suffisamment motivé ou investi dans l’utilisation du comportement approprié, cela correspond à un besoin d’appartenance ou d’autonomie pour être motivé intérieurement.
Pour résoudre l’un ou l’autre de ces déficits, il faut davantage d’enseignement, de pratique et de rétroaction. Avant d’aller plus loin et d’aboutir à des conséquences, il faut garder en tête la logique. de l’enseignement explicite du comportement pour amener l’élève à améliorer son comportement et à ne pas répéter cette perturbation à l’avenir.