Délivrer une rétroaction au moment opportun, qui vise à faire progresser l’apprentissage
Une politique à l’échelle de l’école consacrée à la rétroaction gagne à tenir compte des principes suivants dans sa mise en œuvre :
Il n’existe pas de réponse claire quant au moment où la rétroaction doit être fournie.
Les enseignants doivent plutôt déterminer si une rétroaction immédiate ou différée est nécessaire, en tenant compte des caractéristiques de la tâche à accomplir, de l’élève et de la connaissance de la classe.
Chaque heure que les enseignants passent à donner de la rétroaction à leurs élèves est une heure qu’ils ne peuvent pas consacrer à autre chose.
Un retour d’information n’est pas un processus tourné vers le passé :
Il n’est pas post-mortem donc ne peut se contenter de constats, il s’associe avec la fonction formative de l’évaluation. Lorsqu’il accompagne la fonction sommative, s’il prend la forme d’une justification des résultats, il ne peut jouer son rôle de rétroaction.
La rétroaction vise à améliorer l’élève et non la production en faisant progresser l’apprentissage.
Une rétroaction vise la production de l’élève et non l’élève :
Lorsqu’elle est axée sur les caractéristiques personnelles de l’élève, ou lorsqu’elle ne propose que des remarques générales et vagues, elle a peu de chances d’être efficace.
La rétroaction cible les lacunes spécifiques que présente la production de l’élève :
Elle se centre sur les types de tâches, sur les objectifs d’apprentissage du thème évalué ou sur des stratégies d’autorégulation.
Elle en offre de pistes concrètes d’amélioration en suggérant aux élèves concrètement la marche à suivre.
L’idée est que, après le retour d’information, les élèves seront en mesure de faire mieux à un moment donné dans le futur sur des tâches qu’ils n’ont pas encore tentées.