Les limites à la métacognition dans l’apprentissage autonome
L’autorégulation ou la métacognition facilitent l’engagement des élèves dans un apprentissage autonome efficace.
L’autorégulation ou la métacognition permettent aux élèves :
De mieux choisir comment aborder une tâche.
De mieux suivre leurs progrès et de s’adapter en conséquence.
Toutefois, l’atteinte d’un bon niveau d’autorégulation est difficile. Nous ne pouvons pas raisonnablement espérer qu’il soit à la portée de tous les élèves. Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas soutenir le développement des capacités des élèves dans ce domaine, mais il est illusoire de miser la réussite de tous sur cette dimension.
Gérer l’autorégulation de son travail présente une charge cognitive élevée. Cela impose de déjà accomplir une tâche avec suffisamment d’aisance que pour surveiller la qualité et la pertinence de nos différentes actions.
Par conséquent, l’autorégulation exige également une expertise substantielle. Les élèves doivent déjà avoir bien appris l’approche mobilisée et ses éventuelles alternatives s’ils veulent faire preuve efficacement de métacognition, s’ils veulent détecter leurs erreurs et choisir leurs meilleures options en fonction du retour d’information.
Pour s’autoréguler efficacement, les élèves doivent déjà être assez performants. Les élèves commencent à développer leurs capacités d’autorégulation alors qu’ils sont déjà en situation de réussite.